À quoi ressemble une vraie célébration des capacités canadiennes dans le domaine spatial? À cela.
Le 12 juin, l’Agence spatiale canadienne a lancé avec succès la Mission de la Constellation RADARSAT (MCR) depuis la Vandenberg U.S. Air Force Base en Californie, en collaboration avec les entreprises canadiennes Maxar-MDA et SpaceX. Le jour du lancement, tout le monde était dynamique et enthousiaste à l’idée d’être témoin de la concrétisation d’un projet en développement depuis 15 ans.
La MCR est composée de trois satellites qui peuvent balayer la Terre jour et nuit, et ce, quelles que soient les conditions météorologiques. De plus, la MCR peut fournir un accès quotidien à environ 90 % de la surface terrestre. Le lancement de la MCR qui a eu lieu la semaine dernière constitue le plus récent développement du programme RADARSAT qui a commencé à la fin des années 1980. Avec l’aide du secteur privé des É.-U., le Canada a d’abord lancé Radarsat-1 en 1995, puis Radarsat-2 en 2007 pour capter des images de la surface de la Terre. Ces images montrent les menaces possibles et contribuent à la surveillance maritime, à la gestion des catastrophes et à la surveillance des écosystèmes.
De nombreux employés de ministères fédéraux des É.-U. et du Canada ont été intégrés à leurs collègues du secteur privé pour mettre au point la MCR et garantir son lancement sécuritaire. En fait, plus de 125 entreprises canadiennes de sept provinces ont participé à la mise au point et à la construction des satellites de la MCR, y compris Magellan Aerospace et exactEarth. Des centaines d’employés des installations de MDA à Richmond (C.-B.) à Montréal (Qc), et à Dartmouth (N.-E.), ont également joué des rôles clés. Des invités internationaux, notamment des représentants du Royaume-Uni, de la Nouvelle-Zélande et du Japon, étaient également sur place en compagnie de représentants de cinq ministères fédéraux canadiens pour assister au lancement en toute sécurité des satellites.
Le consul général de Los Angeles, Zaib Shaikh, faisait partie de la foule le jour du lancement. Il a même apposé sa signature à l’endroit où la fusée devrait atterrir à son retour sur Terre!
Un dur labeur reste à faire après le lancement. Maintenant que la MCR est en place, l’équipe va se concentrer sur la collecte et l’analyse de données, en veillant à ce que les parties intéressées tirent le maximum de la MCR.