Mère, fière Canadienne, mordue des politiques de l’énergie et de l’environnement et fille des Prairies. Si on me demandait de me décrire en dix mots ou moins, voilà comment je le ferais.
Quand je suis devenue consule générale du Canada pour la région Centre-Sud des États-Unis, je savais que cela serait approprié. Je venais tout juste de terminer cinq années à la direction de la section Énergie et Environnement à notre ambassade à Washington D.C., de sorte que j’avais pris le pouls de nos relations bilatérales avec les États-Unis. J’avais beaucoup travaillé avec nos partenaires provinciaux et territoriaux, et avec l’industrie, à faire progresser notre relation bilatérale hautement intégrée en matière d’énergie. En me préparant à occuper ce poste, j’étais inspirée, mais en même temps intriguée, par toutes les perspectives que cette région offre au Canada.
Le Texas est, à lui seul, la dixième plus importante économie au monde, devançant de peu le Canada. Un seul autre État des É.-U. est plus peuplé que lui, et certaines de ses régions métropolitaines ont la croissance la plus rapide du pays. Le Lone Star State et ses représentants élus accordent de l’importance au commerce et à l’investissement, et ils sont conscients des emplois et de la croissance qu’ils peuvent créer. Aux É.-U., l’État arrive en tête pour le total des exportations, plus particulièrement dans les domaines de l’énergie et de la technologie. De plus, il abrite le siège d’un nombre important d’entreprises du Fortune 500 et est une passerelle pour les chaînes d’approvisionnement régionales en Amérique latine.
Deux choses suscitent un vif intérêt auprès des entreprises d’ici : d’abord, l’engagement du Canada en faveur du libre-échange ce qui lui donne un accès libre de droits de douane à une plus grande partie du marché mondial que tout autre pays du G7; puis, nos investissements dans l’innovation et l’éducation. Durant mon premier mois ici, j’ai pu constater par moi-même le leadership du Canada dans les technologies propres, l’intelligence artificielle, l’agriculture, l’énergie et le divertissement numérique. Nous avons des liens forts grâce à nos secteurs agricoles, une collaboration par l’intermédiaire de nos agences spatiales (ah oui, la NASA est ici aussi!). Je suis également très heureuse de voir les avenues que l’on tente d’explorer pour les entreprises autochtones canadiennes dans la région.
Mon travail dans cette région concerne bien plus que les échanges commerciaux et, au-delà du Texas, il s’étend jusqu’à l’Oklahoma, l’Arkansas, le Nouveau-Mexique et la Louisiane.
Bien évidemment, quand on se met à la tâche, le cœur de nos relations, ce sont les personnes. Près d’un million de Canadiens visitent ce territoire chaque année, et presque toutes les personnes que je rencontre ont des liens avec le Canada. La culture et le sport sont bien sûr des moyens clés par lesquels les gens tissent des liens. L’influence acadienne en Louisiane fait immédiatement penser à l’Est du Canada, tandis que les rodéos, la vie de ranch et les majestueuses montagnes Rocheuses évoquent d’autres liens, à la fois par les modes de vie et par les panoramas. Le Canada a un paysage culturel très riche, et le consulat offre de nouvelles possibilités à nos musiciens. Le consulat fait aussi connaître des films canadiens et des chefs de file de la littérature dans de grands festivals comme le SXSW à Austin. Je compte aussi sur une certaine rivalité amicale dans le sport!
M’appuyant sur la présence du consulat dans la région depuis plus de 50 ans, j’ai travaillé dur pour établir des relations avec les représentants élus et leurs bureaux afin de déceler les occasions d’approfondir davantage nos relations et de cerner les problèmes qui pourraient survenir et les résoudre. Mes premières réunions ont été très positives, le Canada étant considéré comme un partenaire et un allié solide et fiable. Cependant, même des amis de longue date peuvent parfois se tenir pour acquis et ne pas rester en contact autant qu’ils le souhaiteraient. C’est pourquoi je m’assurerai en priorité de garder les lignes de communication toujours ouvertes.
Étant la conjointe d’un officier de la marine à la retraite, je comprends d’emblée la solide histoire de nos pays qui travaillent ensemble aux intérêts de sécurité et de défense. En fait, les Forces armées canadiennes sont actives à douze endroits dans cette région, et elles travaillent aux côtés du personnel militaire étatsunien. Cela comprend la Tinker Air Force base qui abrite la 552nd Air Control Wing. Plus de quarante membres des Forces armées canadiennes y servent maintenant, et j’espère m’y rendre prochainement. Je me sens très enthousiaste à l’idée d’accueillir, au début de l’année prochaine, Come From Away, une pièce primée aux Tony Awards, et ce, dans huit villes de la région. Le récit entourant les avions qui ont été déroutés vers Gander (Terre-Neuve), le 11 septembre, et la façon dont cette petite ville canadienne a accueilli les passagers laissés en plan illustrent bien l’essence même de l’amitié entre le Canada et les É.-U. Le personnage principal de la pièce, Beverley Bass, était alors un pilote basé à Dallas, et il vit toujours dans la région.
D’un point de vue personnel, je dois dire que je me suis vraiment sentie chez moi dès le premier mois suivant mon arrivée à Dallas. Et ce n’est pas seulement à cause de l’immensité du paysage et du fait que les grandes plaines d’Amérique du Nord s’étendent d’ici jusque dans ma province, la Saskatchewan. C’est à cause de la chaleur et de l’authenticité des voisins et des collègues, ainsi que du sentiment d’appartenance à la communauté qui y prévaut. Je suis reconnaissante que nos filles aient été accueillies à bras ouverts dans leur école, tout comme dans des équipes. Nous avons même créé une nouvelle troupe d’éclaireuses pour l’une de leurs classes. Leur papa dirige maintenant une dizaine d’élèves enthousiastes de deuxième année dans leurs explorations des sciences, de la nature et du service communautaire.
Avant de conclure, je tiens à féliciter l’équipe du consulat à Dallas et à Houston. Chacune de ces équipes est une experte à part entière, et toutes les deux démontrent une motivation stimulante à travailler avec nos partenaires partout au Canada, que ceux-ci soient issus de l’industrie, du gouvernement ou de la société civile. Elles le font pour continuer à tisser des liens commerciaux, à promouvoir les priorités de politique et à protéger les Canadiens et Canadiennes en voyage dans la région.
Rachel McCormick, Consule générale
@CdaRachelM
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