En hommage à nos anciens combattants, l’ambassadrice par intérim Hillman a prononcé un discours à l’ambassade du Canada et a remercié tous ceux qui ont servi. L’attaché canadien de Défense, le major général Paul Ormsby, ainsi que deux anciens combattants étatsuniens de la Seconde Guerre mondiale, Henry Stawicki et le Dr John Honig se sont joints à elle. Lire le texte de son allocution : Mesdames et Messieurs, bienvenue à l’ambassade du Canada. Merci aux anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale Henry Stawicki et Dr John Honig de vous être joints à nous aujourd’hui. Henry, vous avez pris d’assaut les plages lors du jour J. John, vous avez survécu à l’Holocauste, et toute votre vie, vous avez servi. Nous vous remercions et nous vous rendons hommage aujourd’hui et chaque jour. Nous ne sommes pas étrangers à cette cérémonie, à ce moment. Chaque année, nous les vivons. Nous nous rassemblons aux cénotaphes, monuments et monuments commémoratifs à travers le Canada pour marquer l’instant précis où les armes se sont tues à la fin de la Première Guerre mondiale. Nous sommes unis pour nous souvenir en silence de tous ceux que nous avons perdus pendant ce grand conflit et dans les conflits qui ont eu lieu depuis lors. De qui nous souvenons-nous chaque novembre? Nous pensons aux jeunes hommes et femmes qui portent l’uniforme de l’Armée, de la Marine et de l’Aviation royale canadienne. Nous pensons à eux dans les plus grands conflits de notre époque. Nous les imaginons en train de croire en la victoire à la crête de Vimy. Nous les voyons protéger l’Angleterre dans le ciel pendant la bataille d’Angleterre et sur les mers lors de la bataille de l’Atlantique. Soixante-quinze ans plus tard, nous nous souvenons d’eux parmi les 155 000 soldats alliés qui ont débarqué sur les plages au jour J. Nous nous souvenons de leurs incroyables exploits de ce jour-là et lors des combats en Normandie. Aujourd’hui, j’aimerais que nous pensions à des personnes comme Sonya d’Artois du Special Operations Executive. À 20 ans, elle a été parachutée en France pour appuyer secrètement l’invasion et la libération de Paris par les Alliés. Nous nous souvenons de la bravoure des soldats en Italie, où dans la chaleur, la neige et la boue, ils ont combattu pendant la bataille épuisante des Alliés à travers la Sicile et la péninsule italienne. Souvenons-nous de la lieutenante Maxine Llewellyn Bredt, de l’Armée canadienne, qui a quitté son domicile en Colombie-Britannique pour soigner certaines des 26 000 victimes canadiennes de la campagne d’Italie. Elle voulait être au cœur de l’action. Des Canadiens qui se pressent d’agir : voilà une scène familière. Dans la vallée de Kapyong, pendant la guerre de Corée, et dans les rues de Kandahar, en Afghanistan, les Canadiens se sont tenus aux côtés de nos alliés. Mais ces personnes étaient plus que ces batailles, ces conflits. C’était des filles et des fils, des sœurs et des frères, des épouses et des maris, des mères et des pères. On les chérissait dans leurs villes du Canada – dans les villages de pêcheurs et les villes minières, les fermes des Prairies et les communautés inuites. Ils aimaient et étaient aimés. Autant nous nous souvenons d’eux en train de combattre en pays étrangers, autant nous ne devons pas oublier leurs vies. Ces hommes et ces femmes qui ont tout sacrifié. Ceux, nombreux, qui sont revenus irrémédiablement blessés. Ceux, nombreux, qui sont parmi nous aujourd’hui. Nous nous souvenons des sacrifices de nos alliés. Henry Stawicki et Dr John Honig, anciens combattants étatsuniens de la Seconde Guerre mondiale, merci de vous joindre à nous aujourd’hui. Nous vous remercierons à jamais d’avoir répondu à l’appel. Merci à ceux qui continuent de servir et du soutien de la famille et des amis. Nous portons le coquelicot. Et nous nous souvenons. Nous nous souviendrons d’eux.