Au début de cette année, l’ambassade du Canada et Mercy Corps ont célébré l’adoption de la Global Fragility Act. De pair avec le budget des É.-U. ayant été promulgué fin 2019, l’adoption de la Global Fragility Act démontre le puissant appui bipartisan qui existe au Congrès pour les questions humanitaires et de développement. La PDG de Mercy Corps, Beth DeHamel, était sur place pour remettre des récompenses au président des Affaires étrangères de la Chambre Eliot Engel, au chef de file de la minorité Michael McCaul, ainsi qu’au sénateur Chris Coons, pour leur engagement et leur dévouement à faire adopter cette loi. Le sénateur Lindsey Graham n’a pas pu être du nombre, mais il avait également joué un rôle prépondérant dans le cheminement de la Global Fragility Act au Congrès. Qu’est-ce donc que la Global Fragility Act? Cette loi importante établit un lien entre la sécurité intérieure des É.-U., la paix et la prospérité à l’étranger. La loi demande aux agences des É.-U., notamment l’USAID, le Département d’État et le Département de la Défense, d’élaborer une stratégie pour lutter contre les niveaux croissants de violence et d’instabilité dans le monde. Elle autorise ces agences à dépenser annuellement 230 millions de dollars sur les cinq prochaines années pour prévenir les conflits et apporter un soutien à la paix dans des contextes fragiles. La Global Fragility Act s’harmonise avec bon nombre de priorités du gouvernement du Canada en matière de développement et de politique étrangère. Percevant les mêmes liens entre la sécurité au pays et la paix à l’étranger, le Programme pour la stabilisation et les opérations de paix du Canada est dédié à soutenir la prévention des conflits, le dialogue, la médiation, la stabilisation, la consolidation de la paix et le redressement post-conflit. Autant notre Politique d’aide internationale féministe que le Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui reconnaît que la croissance et la réduction de la pauvreté sont essentielles, quoiqu’insuffisantes, pour accomplir une paix durable, tous deux servent d’ancrage à ces objectifs politiques plus vastes. On doit chercher délibérément la paix – en particulier une paix durable – et la sécurité. La façon de faire du gouvernement du Canada pour instaurer la paix et la stabilité de manière durable s’enracine non seulement dans une approche de collaboration avec nos alliés, mais aussi dans le renforcement des pouvoirs des organismes de la société civile. Comme l’a fait remarquer l’ambassadrice par intérim Hillman : « Notre partenariat commun avec Mercy Corps est l’exemple parfait de ces efforts. Dans certains des contextes les plus difficiles au monde, le Canada compte sur l’expertise et les capacités de Mercy Corps pour atteindre nos objectifs communs. En Haïti, le Canada et les É.-U. s’associent à Mercy Corps, et dans notre cas, pour renforcer les relations entre la collectivité et la police, ainsi que pour accroître la participation des jeunes dans les processus communautaires de consolidation de la paix. » Grâce au Global Fragility Act, le Canada, les É.-U., de même que des organismes comme Mercy Corps, auront encore plus d’occasions de travailler ensemble pour lutter contre la violence et la prévenir dans les années à venir.