Alors que nous amorçons la deuxième année de la pandémie de COVID-19, l’iniquité de son fardeau est plus flagrante que jamais, puisque les impacts économiques négatifs affectent les femmes de manière disproportionnée. Les pertes d’emplois plus nombreuses dans les secteurs à prédominance féminine, combinées aux attentes selon lesquelles les femmes assument de plus lourdes responsabilités en matière de garde d’enfants, ont fait en sorte que de nombreuses femmes ont délaissé complètement les rangs de la population active. Lorsque le premier ministre Trudeau et le président Biden se sont réunis en février 2021 pour élaborer la Feuille de route pour un partenariat renouvelé entre les États-Unis et le Canada, ils se sont engagés à garantir que les femmes ne soient pas laissées pour compte à cause de la COVID-19, notamment en s’attaquant à la « récession au féminin » causée par la pandémie.
C’est avec ce défi à l’esprit que la conférence virtuelle Femmes en affaires 2021 a réuni plus de 150 dirigeants d’entreprise, responsables gouvernementaux et entrepreneurs du Canada, des États-Unis et de France pour une conférence d’une demi-journée en mars. La conférence était axée sur le rôle systémique que les secteurs public et privé peuvent jouer pour accélérer la parité entre les hommes et les femmes dans le milieu de travail. Il s’agissait de la troisième édition de la conférence Femmes en affaires, un partenariat entre les consulats généraux de la France et du Canada à New York et l’Economic Club de New York.
Lors de la première séance, l’honorable Mary Ng, ministre de la Petite Entreprise, de la Promotion des exportations et du Commerce international du Canada, et Élisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, ont discuté des plans de relance de leur gouvernement respectif. La ministre Ng a souligné la réponse féministe du Canada à la COVID-19, le soutien continu du gouvernement aux entrepreneures, ainsi que l’importance pour les pays de travailler ensemble pour réaliser des progrès en matière d’équité entre les hommes et les femmes.
Mettant en vedette des sommités comme Jane Fraser, PDG de Citigroup, Mary Barra, PDG et présidente de General Motors, et Sara Eisen, coprésentatrice de « Closing Bell » de CNBC, d’autres panels ont discuté de la façon dont la crise menace la réserve de leaders féminines et peut éventuellement inverser les progrès déjà réalisés, ainsi que la manière dont nous pouvons nous servir de cette crise comme une occasion de véritable changement en matière de diversité, d’équité et d’inclusion. Les enregistrements complets des quatre séances sont disponibles ici.