Il y avait autrefois des millions de bisons qui erraient le continent de l’Alaska au Mexique. Mais au seuil du vingtième siècle, le plus grand mammifère terrestre de l’Amérique du Nord était en voie de disparition. On croyait certaines sous-espèces, comme le bison des bois, complètement disparues. Contre toute attente, en 1958, une petite population de bison des bois est découverte dans le Parc national Wood Buffalo du Canada. En 1965, 22 de ces bisons sont transférés au Parc national Elk Island. Le Parc devient désormais un refuge où les bisons peuvent se reproduire, aidant la repopulation de cette espèce emblématique sur ses terres ancestrales. Le Parc national Elk Island a transféré près de 3 000 bisons des bois et des plaines à divers partenaires de conservation du bison, y compris des groupes autochtones et des partenaires aux États-Unis.
L’échange le plus récent a eu lieu en avril 2022 lorsque 40 bisons des bois du Parc national Elk Island ont été transféré en toute sécurité en Alaska, se joignant aux premiers 53 bisons qui sont arrivés en 2008. On estime qu’il y a 100 bisons des bois qui vivent maintenant en Alaska, en plus de 40 nouveaux voisins qui s’installent et de nouvelles arrivées planifiées en 2024, 2026 et 2028.
Des projets comme celui-ci aident à assurer la survie mondiale des bisons en sécurisant des populations dans différentes régions géographiques. Le Parc national Elk Island est le seul parc au Canada entièrement clôturé, ce qui signifie que les bisons dans ce parc ont peu de prédateurs et leur population peut croître aisément. Les troupeaux de bisons grandissent d’environ 20% à 25% par année, ce qui signifie que leurs populations peuvent continuer à prospérer dans leur habitat naturel une fois arrivés chez eux.